AGRESSIVITÉ
Comme légitime défense
C’est la permission de protéger son territoire quand il est menacé, de prendre soin de sa sécurité quand elle est attaquée ou de sa liberté quand elle est entravée.
De l’ordre de l’instinct, elle est au service des besoins (besoin de sécurité d’abord).
Elle vise à l’auto-conservation.
C’est l’expression de sa puissance face au danger.
Au service du respect, elle mobilise une énergie combative : nous opposer, exprimer un désaccord face à une injustice, dire non…
Notre culture, dans un fâcheux déni de la fonction vitale de la colère, prive ce mot agressivité de sa composante instructive et protectrice.
Oui l’agressivité peut déranger, mais c’est elle qui nous fait réagir dans le souci de mobiliser nos ressources.
Elle est protection de notre intégrité. Intégrité physique en cas de menace de notre espace corporel, intégrité psychologique pour contester une critique, intégrité affective pour défendre notre jardin privé, intégrité d’une pensée personnelle pour affirmer une réflexion autonome et résister au risque d’être désapprouvé.
Elle est distincte de la violence qui elle, est du côté du conformisme et de toutes les pressions mises au service de la dictature des «ismes» (dogmatisme, autoritarisme, terrorisme…)
La violence qui vise moins la défense du territoire que la destruction de l’agresseur est mortifère.
Oui, distinguons agressivité et violence : c’est le respect qui fait la différence.
De l’ordre de l’instinct, elle est au service des besoins (besoin de sécurité d’abord).
Elle vise à l’auto-conservation.
C’est l’expression de sa puissance face au danger.
Au service du respect, elle mobilise une énergie combative : nous opposer, exprimer un désaccord face à une injustice, dire non…
Notre culture, dans un fâcheux déni de la fonction vitale de la colère, prive ce mot agressivité de sa composante instructive et protectrice.
Oui l’agressivité peut déranger, mais c’est elle qui nous fait réagir dans le souci de mobiliser nos ressources.
Elle est protection de notre intégrité. Intégrité physique en cas de menace de notre espace corporel, intégrité psychologique pour contester une critique, intégrité affective pour défendre notre jardin privé, intégrité d’une pensée personnelle pour affirmer une réflexion autonome et résister au risque d’être désapprouvé.
Elle est distincte de la violence qui elle, est du côté du conformisme et de toutes les pressions mises au service de la dictature des «ismes» (dogmatisme, autoritarisme, terrorisme…)
La violence qui vise moins la défense du territoire que la destruction de l’agresseur est mortifère.
Oui, distinguons agressivité et violence : c’est le respect qui fait la différence.
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