ATTENTES
Terreau des dépendances quand il est au pluriel
Avoir des attentes, à l’opposé de faire des demandes…
Nous avons des modèles et des pratiques de demandes symbiotiques.
Le principe de la symbiose est simple et malheureusement efficace :
Je mise sur l’habitude culturelle d’interpréter l’expression d’un besoin comme une demande.
« Maman, j’ai soif » et non « Maman, donne moi un verre d’eau, s’il-te-plait »
Dire « je ne comprends pas » supposerait que mon interlocuteur m’explique.
Avouer « je ne me souviens pas de ton prénom » et attendre qu’il me le rappelle comme si c’était normal.
Me plaindre « j’ai froid » comme suffisant pour que quelqu’un ferme la fenêtre.
Déclarer « ce n’est pas de ma faute » pour être dispensé de prendre ma responsabilité.
Je fais ainsi l’économie d’exprimer mon besoin et de prendre le risque d’une demande qui pourrait être assortie d’un refus.
Mais alors, quel trouble si cette amorce de jeu ne provoque pas de réponse symbiotique !
Autres réflexes calamiteux qui nous permettent d’obtenir sans demander :
Reprocher « tu aurais pu ! »
Menacer « sinon, j’arrête »
Exiger « c’est ça ou la porte »
Soupirer « pourquoi toujours moi ? »
Mieux je m’autorise à refuser et à laisser mon interlocuteur prendre ses responsabilités, mieux j’ai la permission de demander.
Nous avons des modèles et des pratiques de demandes symbiotiques.
Le principe de la symbiose est simple et malheureusement efficace :
Je mise sur l’habitude culturelle d’interpréter l’expression d’un besoin comme une demande.
« Maman, j’ai soif » et non « Maman, donne moi un verre d’eau, s’il-te-plait »
Dire « je ne comprends pas » supposerait que mon interlocuteur m’explique.
Avouer « je ne me souviens pas de ton prénom » et attendre qu’il me le rappelle comme si c’était normal.
Me plaindre « j’ai froid » comme suffisant pour que quelqu’un ferme la fenêtre.
Déclarer « ce n’est pas de ma faute » pour être dispensé de prendre ma responsabilité.
Je fais ainsi l’économie d’exprimer mon besoin et de prendre le risque d’une demande qui pourrait être assortie d’un refus.
Mais alors, quel trouble si cette amorce de jeu ne provoque pas de réponse symbiotique !
Autres réflexes calamiteux qui nous permettent d’obtenir sans demander :
Reprocher « tu aurais pu ! »
Menacer « sinon, j’arrête »
Exiger « c’est ça ou la porte »
Soupirer « pourquoi toujours moi ? »
Mieux je m’autorise à refuser et à laisser mon interlocuteur prendre ses responsabilités, mieux j’ai la permission de demander.
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