(avec) Aliette de Panafieu




CONFIANCE
À mettre et à remettre sur le métier


Oui, me faire confiance à moi-même d’abord. C’est à dire, accueillir l’instinct qui m’informe que quelque chose va ou ne va pas.

En tant que victime, ai-je écouté ma petite voix ?

Quoi que je manifeste - par peur, par stratégie ou par souci de me protéger - l’ai-je prise en considération ?
Enfant, ai-je eu soin de garder ce contact avec moi ?
N’ai-je laissé, sous aucun prétexte, quelqu’un parler plus fort que cette voix intérieure ou bien la contredire ou bien l’annuler ?
Je suis seul·e à sentir si « ça me fait oui » ou si « ça me fait non » ?  

En tant que témoin, ai-je accueilli mes sensations ?

Puis-je faire confiance aux autres, les écouter pour les prendre en considération et choisir une posture plus juste pour sortir de la crise dans le respect de tous ?
A chacun·e de se donner des permissions pour gagner en confiance !
Renoncer à la naïveté
qui est une porte ouverte sur la dépendance.

Refuser le déni
qui me condamnerait à subir, dans une impuissance trop familière.

Envisager un scénario
plus créatif.

Croire à un changement
possible et m’en donner les moyens.

La confiance, comme une plante vivante, à la fois fragile et tenace.