(avec) Aliette de Panafieu




DEUIL
Zéro dispense !


Comme il est tentant de ruser pour en faire l’économie !

Quelle est cette épreuve        obligatoire ? Celle de la perte !

Avec l’expérience du choc, de la douleur, puis l’expresion des émotions : peur, colère, chagrin.

Et le vif inconfort de ce qui accompagne le passage du deuil, que ce soit trahison, amputation, échec, maladie, séparation ou rupture... le désordre du changement est majoré, souvent (mais pas toujours), de dépression, révolte, somatisations, et symptômes divers...
Avec l’espérance, au-delà de ce deuil, de vivre les bénéfices d’une mue, d’une métamorphose voire d’une renaissance.

Mais avant la construction d’un nouvel équilibre et l’acquisition d’une nouvelle identité, c’est le stress d’être au milieu du gué, menacé par les eaux froides et le ciel orageux.

Ou encore l’angoisse du désert et du silence du ciel.

Faute de dérogation, ce qui fait la différence et permet de survivre à cette fin du monde personnelle : présence de l’autre ou à soi-même plutôt que solitude.