PEUR
De son bon usage
Comment faire de cette émotion, désagréable le plus souvent, notre meilleure alliée ?
La peur nous réveille, nous signale un danger, réel ou imaginaire, qui menace notre sécurité, notre intégrité ou notre équilibre.
Flight, fly or freeze.
Affronter, éviter ou se figer.
Anticiper pour se mobiliser et se protéger.
Si souvent confondue avec l’inhibition ou la prostration, la peur souffre d’une mauvaise réputation tenace alors qu’elle nous rend plus vigilant·e·s et prompt·e·s à nous adapter.
Multiples objets de peur, avec le tiercé gagnant : peur de la mort, peur d’avoir honte, peur d’être abandonné·e.
Relisons les contes de notre enfance !
La peur nous réveille, nous signale un danger, réel ou imaginaire, qui menace notre sécurité, notre intégrité ou notre équilibre.
Flight, fly or freeze.
Affronter, éviter ou se figer.
Anticiper pour se mobiliser et se protéger.
Si souvent confondue avec l’inhibition ou la prostration, la peur souffre d’une mauvaise réputation tenace alors qu’elle nous rend plus vigilant·e·s et prompt·e·s à nous adapter.
Multiples objets de peur, avec le tiercé gagnant : peur de la mort, peur d’avoir honte, peur d’être abandonné·e.
Relisons les contes de notre enfance !
Angoisse, anxiété, stress post traumatique, trac, phobies, terreur, voici quelques exemples de réactions troublantes, pannes qui témoignent de notre difficulté à transformer cette émotion en énergie. Ce ne sont pas des peurs capables de nous faire contacter nos ressources et de nous sauver.
En effet, nous réagissons non seulement à des sensations - parce que nous sommes des mammifères - mais aussi à des représentations - parce que nous sommes des humains. Ces représentations sont elles-mêmes imprégnées de notre histoire avec ses expériences archaïques, parfois oubliées, mais toujours susceptibles de diffuser de l’adrénaline ou de provoquer un malaise avec effet-retard.
Inutile de vouloir la nier, stérile de tenter de la minimiser.
Pas question de comprendre la peur mais urgence de la sentir, de la ressentir et d’en faire une force.
En effet, nous réagissons non seulement à des sensations - parce que nous sommes des mammifères - mais aussi à des représentations - parce que nous sommes des humains. Ces représentations sont elles-mêmes imprégnées de notre histoire avec ses expériences archaïques, parfois oubliées, mais toujours susceptibles de diffuser de l’adrénaline ou de provoquer un malaise avec effet-retard.
Inutile de vouloir la nier, stérile de tenter de la minimiser.
Pas question de comprendre la peur mais urgence de la sentir, de la ressentir et d’en faire une force.