(avec) Aliette de Panafieu




PSYCHOTHÉRAPIE
Comme un cadeau à soi-même


Oui, à quoi bon cette parenthèse à la fois mystérieuse et impérative dans notre vie ?

Quelle est cette aventure intime ?
Un atelier pour restaurer son énergie et sa confiance ?
Une saison pour distinguer essentiel et quotidien ?
Une adresse pour trouver du soutien, l’écoute d’une personne-ressource, du nouveau et des clefs ?

Faire appel à un thérapeute, alors,  comme on sollicite un artisan, pour nous aider à miser sur nos talents, à développer autonomie, humour et bonne santé.

Le thérapeute interrogé comme une figure parentale qui nous entraîne à dire « non», « oui», ou « je ».

Entamer un chemin de thérapie, c’est oser cette remise en question - à deux ou en groupe - non pour se corriger mais pour s’adopter, non pour comprendre mais pour exprimer ses émotions, traverser les crises, inventer des options… 
Non pas pour guérir mais pour obtenir des permissions, permissions d’aimer, de rencontrer, de se séparer, d’enfanter, de réussir, de s’affirmer…

Les tensions, la dépression, les deuils, les crises, les impasses ou les conflits sont des prétextes pour appeler un thérapeute, mais ce qui permet de poursuivre ce chemin exigeant, c’est la foi dans le progrès, l’espérance en des jours meilleurs et la confiance dans sa propre capacité à changer, à être satisfait de ses choix et à s’engager sur une nouvelle route.

Oui, cette route, il faut un malaise pour l’entamer, du courage pour la poursuivre et de la curiosité pour s’en réjouir et gagner en audace.

Pour moi, psychothérapeute, accompagner quelqu’un, c’est lui proposer de l’aide pour accorder son piano et lui permettre ainsi de composer la musique qu’il choisit.