SURPRISE
Le sursaut de l’attention
La surprise est une émotion.
Un moment de tension.
Expérience d’arrêt sur image, elle crée une rupture dans la vigilance, altère la capacité de discernement de quelques secondes, nous laisse en apnée, avec un cerveau bloqué sur « off ».
Cette suspension momentanée de réactivité est la porte ouverte à l’inhibition, elle-même terreau d’une passivité contre-productive.
Comme si nous rations une marche.
Comme si nous laissions passer le train.
Comme si nous permettions au potentiel adversaire d’annoncer « échec et mat ».
« Trop tard ! », pensons-nous.
L’acte est posé, l’insulte prononcée, la victime touchée, la scène achevée.
Chacun rejoue son scénario.
Un moment de tension.
Expérience d’arrêt sur image, elle crée une rupture dans la vigilance, altère la capacité de discernement de quelques secondes, nous laisse en apnée, avec un cerveau bloqué sur « off ».
Cette suspension momentanée de réactivité est la porte ouverte à l’inhibition, elle-même terreau d’une passivité contre-productive.
Comme si nous rations une marche.
Comme si nous laissions passer le train.
Comme si nous permettions au potentiel adversaire d’annoncer « échec et mat ».
« Trop tard ! », pensons-nous.
L’acte est posé, l’insulte prononcée, la victime touchée, la scène achevée.
Chacun rejoue son scénario.
Où suis-je dans le triangle dramatique : Victime, Persécuteur ou Sauveteur ?
Peut-être nulle part, comme spectateur de la pièce.
Qui suis-je ? Peut-être plus personne, car muselé, honteux, impuissant.
Au lieu de remplir sa fonction de source d’intelligence et d’énergie, la surprise me transforme en fantôme. À moins que ce ne soit en zombie, en ombre chinoise, en traite ou en enfant coupable, honteux, malheureux.
Agréable ou non, ce trouble de la pensée, provoqué ou redouté, provoque un arrêt ponctuel sur la ligne du temps.
Peut-être nulle part, comme spectateur de la pièce.
Qui suis-je ? Peut-être plus personne, car muselé, honteux, impuissant.
Au lieu de remplir sa fonction de source d’intelligence et d’énergie, la surprise me transforme en fantôme. À moins que ce ne soit en zombie, en ombre chinoise, en traite ou en enfant coupable, honteux, malheureux.
Agréable ou non, ce trouble de la pensée, provoqué ou redouté, provoque un arrêt ponctuel sur la ligne du temps.
