(avec) Aliette de Panafieu




(LE POUVOIR DE LA) VICTIME
À l’opposé du respect


Oui, il s’agit bien de pouvoir si nous distinguons ce que je choisis de qualifier avec une minuscule : la personne désavantagée de fait (handicap, accident, appartenance ethnique etc.) et la Victime que j’écris avec une majuscule.

C’est cette posture qu’il est intéressant d’observer de plus près.

Au départ, quels sont nos carences et nos privilèges ?

De quelles comparaisons souffrons-nous ?

De quoi nous sentons-nous victimes ?

De quelles hontes sommes-nous encore meurtris ?


Un trouble de l’apprentissage, une déficience auditive, une apparence physique, une origine sociale, une couleur de peau sont autant d’épreuves sur la route de la croissance, de la scolarisation et de la socialisation.

Ce peut être aussi le prétexte à un oppression en retour.

Les autres ne me doivent rien à priori et certainement pas - ou encore moins - parce que je souffre/que j’ai souffert.

Bienvenue à la compassion comme gage d’humanité !

Non à la pression doloriste, peu ou prou accompagnée de culpabilisation sous prétexte de douleur/manque/malheur.

Quel est ce poison ?

Comment illustrer le pouvoir de la Victime ?